Jeudi 2 mai 2024 - Le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé à l’endroit des parlementaires (députés et sénateurs), un atelier de formation sur l’appropriation de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (OPCAT), à la rotonde du Palais de l’Assemblée nationale.


L’objectif principal visé par le CNDH à travers cet atelier est de renforcer l’engagement des parlementaires dans le plaidoyer en faveur de la mise en place du Mécanisme National de Prévention de la torture (MNP). Pour ce faire, trois thématiques, à savoir le système international de prévention de la torture, le Mécanisme National de Prévention de la torture, et les actions du CNDH en faveur de la prévention de la torture ont essentiellement fait l’objet de plusieurs communications.


Le Vice-président Konaté Sidiki, représentant le président Adama Bictogo, a félicité le CNDH pour cette « initiative louable ». Il a rappelé que depuis l’adhésion de la Côte d’Ivoire au Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture, entré en vigueur le 31 mars 2023, la mise en place du Mécanisme National de Prévention contre la torture (MNP) est devenue une urgence pour le pays vu que le délai d’un an prévu par l’OPCAT pour la mise en place effective du MNP, a expiré depuis mars 2024. Il a ainsi signifié à Madame Namizata Sangaré, présidente du CNDH, l’engagement total de l’Assemblée nationale à accompagner le Conseil.


La présidente du CNDH s’est, quant à elle, réjouie de la forte mobilisation des députés et sénateurs à cet atelier. Elle a exprimé sa gratitude aux présidents des deux chambres du parlement, « Je voudrais saluer à cet effet le soutien constant de M. le président de l’Assemblée nationale et de Mme la présidente du Sénat, qui œuvrent dans la réalisation de notre mandat et ont permis la participation des membres du parlement. Le CNDH apprécie à sa juste valeur leurs fortes contributions à l’amélioration et au renforcement de l’État de Droit, de la gouvernance démocratique, ainsi qu’au maintien de la paix et de la stabilité dans notre pays », précise Madame Sangaré.


« L’objectif du Protocole est essentiellement de prévenir les cas de torture et autres traitements inhumains à travers la mise en place d’un système de prévention constitué par des visites régulières des lieux de détention », a-t-elle conclu.


Les communications ont donné lieu à des échanges entre les participants et les membres du CNDH.


Direction de l’Information et de la Communication de l’Assemblée nationale