AUGUSTE DENISE
Né en 1906, il est décédé en 1991. Homme politique ivoirien d’origine antillaise, il fut élu premier président du Conseil général de la Côte d’Ivoire, en 1947, à l’ère coloniale. Secrétaire Général du PDCI-RDA en 1957, il est nommé vice-président du Conseil de gouvernement, alors présidé par le gouverneur français Ernest De Nattes. Après le référendum de 1958 organisé dans les colonies françaises d’Afrique, au cours duquel la Cote d’Ivoire vote pour le « OUI », qui accorde aux anciennes colonies le statut de républiques au sein de la communauté française, Auguste Denise est nommé Premier ministre du gouvernement. Il sera remplacé à ce poste en 1959 par Félix Houphouët-Boigny qui, à cette occasion, quitte son poste de ministre du gouvernement français.


VICTOR CAPRI DJEDJE
Le Docteur Victor Capri Djedje est né en 1918 dans le village de Digbeugnoa (sous-préfecture de Gagnoa). Il a 32 ans, en 1950, quand il arrive à la tête de l’Assemblée territoriale de Côte d’Ivoire, qu’il va présider jusqu’en 1953. Le Docteur CAPRI DJEDJE a milité au PDCI-RDA avant de quitter ce parti pour se déclarer Indépendant. Il fut, comme beaucoup d’autres cadres ivoiriens de l’époque, arrêté dans le cadre de l’affaire dite « complot du chat noir » et incarcéré à la prison d’Assabou. A sa sortie de prison, il s’efface de la scène politique nationale jusqu’à sa mort le 16 mai 2007 à 89 ans.

FELIX HOUPHOUËT-BOIGNY
Né le 18 octobre 1905 à N’GOKRO (Yamoussoukro) et décédé le 7 décembre 1993, il est unanimement reconnu comme « le père » de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Successivement chef traditionnel, médecin, planteur, leader syndical, député ivoirien en France, ministre de gouvernement français, Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, maire d’Abidjan, Premier ministre ivoirien et premier Président de la Côte d’Ivoire de 1960 à 1993, Félix Houphouët-Boigny a tenu un rôle de premier ordre dans le processus de décolonisation de l’Afrique et a dominé jusqu’à la fin de sa vie, la scène politique de son pays. Son génie politique et sa politique de bon voisinage lui ont permis de se tailler une place toute particulière sur la scène africaine, notamment en Afrique francophone et dans le Golfe de Guinée où son influence fut considérable

PHILIPPE GREGOIRE YACE
Il est né à Jacqueville le 23 janvier 1920 et est décédé le 29 novembre 1998 à Abidjan.
Instituteur de formation et l’un des fondateurs du syndicat des enseignants, il a été secrétaire général du PDCI à l’époque du parti unique du pays, pendant 15 ans jusqu’à la suppression du poste en 1980. Président de l’assemblée législative, Président de l’assemblée nationale également jusqu’en 1980 et Président de la Haute Cour de Justice, PHILIPPE GREGOIRE YACE sera aussi Président du Conseil économique et social jusqu’à son décès en 1998. Il occupera les différents postes de maire de Jacqueville, député de Jacqueville, sénateur de la Communauté, Chef spirituel des 3A (du nom des 3 peuples lagunaires : Alladian, Ahizi ; Akouri).

HENRI KONAN BEDIE
Né le 5 mai 1934 à Daoukro, il fut président de l’Assemblée nationale de 1980 à 1993 et président de la République de 1993 à 1999.
Après des études à l’Ecole normale de Dabou, puis à l’Université de Poitiers, il est nommé ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis (1961-1966), ministre des Finances (1966-1977), et enfin élu président de l’Assemblée nationale (1980-1993).Ce poste lui vaut d’assurer l’intérim présidentiel jusqu’en 1995 après la mort de Félix Houphouët-Boigny. En 1995, Henri Konan Bédié est élu président de la République. Il est actuellement le président du PDCI-RDA et président du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP)

CHARLES BAUZA DONWAHI
Né en 1925 à Mayo dans le département de Soubré, il décède le 02 Août 1997.
Charles Bauza Donwahi est d’abord Secrétaire d’Etat à la Coopération de 1959 à 1961 puis ministre de l’Agriculture et de la Coopération ensuite ministre des Eaux et Forêts jusqu’à son arrestation en 1963 dans l’affaire dite du « complot du chat noir ». Il fut député de Soubré de 1977 à 1985, député-maire de Soubré de 1985 à 1997. Du 05 janvier 1994 au 02 Août 1997, il occupe les fonctions de président de l’Assemblée nationale. Il succède à ce poste à Henri Konan Bédié devenu Président de la République au décès de Félix Houphouët-Boigny. Son décès intervient pendant sa mandature à la tête du Parlement ivoirien. Il est l’auteur du livre « La Foi en l’Action : itinéraire d’un humaniste » paru l’année de sa disparition.

EMILE AMOIKON ATTA BROU
Le Dr Emile Amoikon Atta Brou, né le 15 juin 1937 à Abengourou, médecin pédiatre de formation, est un homme politique issu de la région d’Abengourou, dans l’est du pays, dont il fut député. Il fut pendant près de deux décennies, ministre chargé des relations avec le Parlement dans divers Gouvernements. Il a été consécutivement au décès de son prédécesseur Charles Donwahi, de 1997 à 1999, président de l’Assemblée nationale. Son mandat a toutefois été interrompu, le 24 décembre 1999, par le coup d’Etat du Général Robert Guéï.

MAMADOU KOULIBALY
Né le 21 avril 1957 à Azaguié, il a été le président de la première législature de la deuxième République. Une législature exceptionnellement longue (10 ans au lieu de 05 ans) en raison de la situation de crise militaro-politique dans laquelle était plongée la Côte d’Ivoire. Agrégé d’économie de l’Université d’Aix-Marseille III (France), Mamadou Koulibaly fut le plus jeune agrégé d’économie de son pays à l’âge de 30 ans. Ancien député de Koumassi, il fut Ministre de l’Economie et des Finances, puis Ministre du Budget. Il a rompu avec le Front Populaire Ivoirien (FPI), parti dont il fut le président intérimaire, pour créer le 11 juillet 2011, sa propre formation politique : Liberté et Démocratie pour la République (LIDER). Il est également fondateur d’Audace Institut Afrique, un think-tank libéral indépendant, et possède à son actif plusieurs publications en matière économique et monétaire.

GUILLAUME KIGBAFORI SORO

Le , Guillaume Soro est élu à l’unanimité président de l’Assemblée nationale, ce qui fait de lui le deuxième personnage de l’État. Son mandat est marqué par une activité accrue et d’un rôle renforcé du parlement. Il est par ailleurs amené à effectuer plusieurs voyages diplomatiques, notamment en Europe et en Asie. En mai 2016, lors de la 14e Conférence parlementaire afro-arabe, Guillaume Soro est désigné président de cet organe parlementaire, cadre d’échanges entre les députés africains et leurs homologues du monde arabe. Il est également membre de l’Assemblée des parlementaires francophones..