Une délégation de députés ivoiriens, conduite par M. Coulibaly Famoussa, président de la Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement (crste) a eu une séance de travail avec M. Patrice Anato, député français et président du groupe d’étude diplomatie économique avec l’Afrique. C’était le 23 avril 2018, à la rotonde du palais de l’Assemblée nationale. Selon le président de la crste, M. Coulibaly Famoussa, cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la coopération parlementaire. Pour lui en effet, les députés des deux pays doivent renforcer leur coopération parlementaire à travers la diplomatie économique. C’est dans cette optique que Patrice Anato a rencontré ses homologues ivoiriens pour échanger et prendre leur avis afin de renforcer toutes les études qui seront faites, et permettre ainsi aux investisseurs de mieux appréhender nos atouts. Pour lui, leur rôle de porte-parole des populations les engage à échanger avec leurs partenaires dans le sens de l’aplanissement des éventuelles difficultés qui pourraient se présenter aux hommes d’affaires ivoiriens et français qui voudraient investir soit en Côte d’ivoire, soit en France…
Patrice Anato s’est dit satisfait de cette rencontre. Selon lui, le groupe d’étude diplomatie économique avec l’Afrique a été créé pour renforcer effectivement les relations entre la France et les états partenaires d’Afrique. Cette séance de travail en Côte d’ivoire devrait permettre de recueillir non seulement les points de vue des parlementaires ivoiriens sur la coopération entre la France et la cote d’ivoire, mais aussi de voir quels sont les besoins des uns et des autres, ainsi que leurs attentes, afin de réfléchir sur la manière de mettre en musique les dispositifs existants, les dispositifs à créer, de sorte à consolider ces liens et à pouvoir préparer aussi la France et la Côte d’ivoire à être des acteurs et non des spectateurs de l’Afrique de l’avenir qui se dessine. A ce propos, selon M. Anato patrice, sur le plan démographique, en 2050 l’Afrique deviendra le plus grand marché mondiale avec une population qui avoisinera les 2 milliards d’individus, et un taux de croissance de 5%, qui porte à croire que d’ici 2030, 2050, sera multiplié par 2 ou 3. Toutes choses qui font dire au président du groupe d’étude diplomatie économique avec l’Afrique qu’il faudrait que la France et la Côte d’Ivoire mettent en place, dès maintenant, toutes les mesures nécessaires pour travailler ensemble à ce que la France, la Côte d’Ivoire et les états partenaires de l’Afrique sortent gagnants de cette économie.