La deuxième session extraordinaire du Parlement des pays de l’Afrique de l’ouest, toutes langues confondues, s’est achevée ce samedi 8 octobre 2022, à Lomé, au Togo, où les parlementaires de cette partie du continent avaient ouvert les travaux, le lundi 3 octobre dernier.


Cette session extraordinaire n’a pas failli à sa tradition puisque d’ordinaire consacrée à l’examen du budget annuel du Parlement de la CEDEAO. Pour l’exercice 2023, le budget, tel que adopté par les participants, se chiffre à 21 005 052 UA. Celui-ci devra couvrir les charges des fonctions de représentation, de contrôle sectoriel et celles de la participation du parlement au processus d’adoption des actes communautaires.


Le rapport de la commission budgétaire dirigé par le sénateur Ali Ndume, signale que ce budget 2023 est financé, pour 99%, par les prélèvements communautaires effectués par chaque Etat membre.


De même, le rapport indique que 1% du budget total soit 182 294 UA, est alloué aux dépenses du Conseil d’administration ; 33 % représentant 7 009 178 UA, sont alloués aux dépenses administratives ; 65 %, soit 13 690 10 UA, sont affectés aux programmes, tandis que moins de 1% du budget, soit 123 568 UA, est alloué aux imprévus.


Par ailleurs, le sénateur Ali Ndume a expliqué que compte tenu des objectifs stratégiques que le parlement s’est assigné pour l’année 2023, le budget est prioritairement dédié à l’accomplissement des activités concourant à la pleine réalisation des cinq objectifs stratégiques du Parlement puis également à couvrir les coûts opérationnels, y compris ceux engendrés par les sessions parlementaires.


Lors de son allocution à la clôture de la session, le Président Sidie Mohamed Tunis a indiqué que ce budget 2023, qui n’a pas connu de variation par rapport au budget 2022 sera utilisé avec parcimonie.


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