Le réseau des parlementaires ivoiriens sans frontières pour les droits de l’enfant a organisé, ce jeudi 13 février 2020, au palais de l’Assemblée nationale, un atelier de sensibilisation des parlementaires sur l’état de réalisation des droits de l’enfant en côte d’ivoire, 31 ans après la ratification de la convention internationale des droits de l’enfant. C’était en présence du président de l’Assemblée nationale en tant que participant. Madame FOFANA Mondeny, présidente de ce réseau, a expliqué que ce séminaire a pour objectif d’attirer l’attention de tous sur la situation de vulnérabilité des enfants.




Lors de cet atelier, le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, le secrétariat d’Etat auprès du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, la cellule de coordination, de suivi et de réinsertion des mineurs en difficulté avec la loi, l’UNICEF, ONUFEMMES et save the children ont fait le point de leurs actions pour l’épanouissement des enfants. A ce propos, Madame Bakayoko Ly Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a insisté sur le fait que la Côte d’Ivoire défend les droits des enfants, par la ratification des conventions, dont la convention internationale des droits de l’enfant, la charte africaine des droits et du bien-être des enfants ratifiées respectivement le 4 février 1989 et en 2004. Fort de cela, le gouvernement a pris des mesures fortes pour rendre obligatoire, entre autres, la déclaration des naissances, la gratuité ciblée des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de zéro à six ans, la couverture maladie universelle, le programme national de prise en charge des enfants atteints du VIH sida, la scolarisation des enfants de 6 à 16 ans avec pour corollaires la construction et l’équipement de centre santé, de collèges et lycées de proximité. En outre, l’Etat se bat pour trouver des réponses aux violences basées sur le genre, notamment l’excision et le mariage précoce. D’ailleurs, la Ministre Bakayoko Ly Ramata a interpellé les familles et les parents afin qu’ils dénoncent ces pratiques.


Madame Koko Patricia Sylvie épouse Yao, directrice de cabinet de la première Dame, Madame Dominique OUATTARA, s’est appesantie sur les actions menées par le comité national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants lors de ce panel. Elle a indiqué, en effet, que selon les chiffres de l’organisation internationale du travail en 2014, ce sont 1,4 millions d’enfants qui étaient exploitées en Côte d’Ivoire. Face à l’ampleur du phénomène, le gouvernement ivoirien a pris des mesures vigoureuses pour y mettre fin. Notamment la scolarisation des enfants et la formation des adolescents à un métier, la délivrance de jugements supplétifs aux enfants, la construction de centre d’accueil à Bouaké, Ferkessédougou et Soubré pour la prise en charge des enfants en détresse, la répression des trafiquants d’enfants, … Sur le plan international, elle a affirmé que la première dame de Côte d’Ivoire, Madame Dominique Ouattara, fait des plaidoyers auprès des Etats-Unis et les autres partenaires au développement pour aider la Côte d’Ivoire à mettre fin à l’exploitation des enfants sous toutes ses formes.
Précisons que le Vice-président de l’Assemblée nationale, Lacina Koné, a représenté le Président Amadou Soumahoro à cette cérémonie.


Direction de l’Information et de la Communcation de l’assemblée Nationale