Mardi 22 octobre 2024 – « Validation du Code d’éthique et de déontologie parlementaire » et « Examen périodique universel (EPU) de la situation des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire » sont les thèmes autour desquels s’articuleront, les mardi 22 et mercredi 23 octobre 2024, les travaux du séminaire de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), ouvert au palais de l’Assemblée nationale à Abidjan. Présidée par le Vice-président Sidiki Konaté, représentant le président de l’Assemblée nationale, la cérémonie d’ouverture du séminaire a réuni de nombreux députés. Dans son discours d’ouverture, le Vice-président Konaté Sidiki a souligné l’importance du respect des valeurs et principes éthiques dans le travail parlementaire. Avec pour objectif de présenter et d’expliquer la version finale du Code de déontologie à l’ensemble des députés, ce séminaire revêt une importance particulière dans la préparation de la prochaine session de l’Examen Périodique Universel (EPU) des Nations Unies, prévue en novembre 2024 à Genève. Mme Latifa Lablih, députée marocaine et membre de la Commission des Affaires parlementaires de l’APF, a rappelé l’engagement de l’APF et du Réseau francophone d’éthique et de déontologie parlementaires dans l’élaboration de ce document, fruit de deux années de travail. Elle a introduit les échanges en soulignant l’importance du Code dans l’amélioration du fonctionnement des institutions parlementaires. « Le code constitue en lui-même une avancée majeure dans la gouvernance parlementaire, car il vise à renforcer l’intégrité, la transparence et la responsabilité des élus ». La présentation des principaux chapitres du Code d’éthique et de déontologie a constitué l’essentiel des travaux de la première journée. Les conférencières, Mmes Latifa Lablih et Élodie Gagné-Lafrance, déontologues québécoises, ont détaillé les valeurs fondamentales telles que l’indépendance, l’intégrité, la probité et la transparence. Ces principes, ont-elles précisé, sont désormais « au cœur des obligations des parlementaires ivoiriens ». Elles ont également mis en lumière les règles relatives à la prévention des conflits d’intérêts, aux incompatibilités de fonctions, ainsi qu’aux obligations déclaratives liées aux cadeaux et invitations. Les conditions de mise en place et de saisine du Comité de déontologie parlementaire, chargé de surveiller l’application du code, ont également été abordées et largement discutées. Enfin, les conférencières ont encouragé les députés à s’approprier ce Code dans le but de garantir une gouvernance plus éthique et transparente au sein de l’Assemblée nationale. Elles ont particulièrement insisté sur leur rôle crucial dans la mise en œuvre des recommandations visant à renforcer les droits fondamentaux dans le pays. Le séminaire se poursuivra mercredi avec une conférence dédiée au rôle des parlementaires dans l’EPU. Direction de l’Information Multimédia et des Relations avec la Presse de l’Assemblée nationale