Les enfants du personnel de la commission de l’UEMOA de Ouagaddougou ont visité l’Assemblée nationale le 27 juillet 2018. Leur guide, M. Gorgui Jean Jacques, leur a fait l’historique de cette institution emblématique, en évoquant la vie de celle-ci à travers les portraits de ceux qui ont rythmé cette institution depuis 1947. Dans la salle des pas perdus, il a expliqué, en effet, à ses hôtes, la mise en place du conseil régional présidée par M. Auguste Denise de 1947 à 1950, l’assemblée représentative territoriale présidée par M. Victor Capri Djédjé de 1950 à 1953. Ainsi a-t-il fait un clin d’œil au père de la nation, M. Felix Houphouët Boigny qui a été président de l’Assemblée territoriale de 1953 à 1959. Lors de son mandat, selon M. Gorgui Jean Jacques, Son Excellence Félix Houphouët Boigny a participé activement à l’élaboration des textes de lois pour régir la vie de la nation, et à préparer l’accession à l’indépendance de la Côte d’ivoire. En 1959 il est remplacé par Philipe Grégoire Yacé qui devient non seulement président de l’assemblée législative, mais aussi de l’assemblée constituante puis de l’assemblée nationale. En 1981, Henri Konan Bédié est élu président de l’Assemblée nationale jusqu’en 1993. En effet, il succède à Félix Houphouët Bogny, décédé en 1993, à la présidence de la République. M. Charles Bauza Donwahi prend alors sa place jusqu’à sa mort en 1997. M. Emile Brou occupe alors le poste de président de l’Institution la même année. En 1999, l’Assemblée nationale est dissoute à la suite d’un coup d’Etat. De nouvelles élections sont organisées deux ans plus tard. Mamadou Koulibaly est alors élu président de l’Assemblée nationale en 2001. Il occupe ce poste jusqu’en 2012 et est remplacé par M. Soro Kigbafori Guillaume, élu à l’élection du nouveau président au mois de mars 2012 


Après cet historique fait par M. Gorgui Jean Jacques, les enfants du personnel de l’Uemoa de Ouagadougou ont visité la rotonde et l’hémicycle où le fonctionnement et l’organisation du palais de l’Assemblée nationale leur ont été expliqués. Il faut indiquer ces petits anges burkinabés étaient au nombre de 80.


CICAN